Une étude de l’UFC-Que choisir montre la dangerosité de certains moules de cuisine

moules en silicone pour pâtisserie

L’association de consommateurs UFC-Que choisir a partagé ses conclusions après avoir effectué une étude sur 29 moules à gâteaux en silicone. Les conclusions sont alarmantes. Si nous nous préparons tous aux repas de fêtes pour cette fin d’année, nous allons peut-être devoir réfléchir aux ustensiles que nous allons utiliser. Certains d’entre eux, qui semblent bien banal au premier abord, s’avèrent être très dangereux pour la santé.

1. Quels sont les produits à éviter

L’association de consommateurs UFC-Que choisir tire la sonnette d’alarme et «enjoint les autorités européennes de définir sans délai un cadre réglementaire strict et demande à la DGCCRF de réaliser des contrôles renforcés». Elle arrive à ces conclusions après avoir testé 29 moules en silicone, utilisés pour faire des gâteaux, muffins ou encore des donuts.

Ainsi, de nombreuses substances très toxiques pour notre santé ont été retrouvées lors de cette étude dont de l’octamethylcyclotetrasiloxane, le decamethyl- cyclopentasiloxane et le dodecamethyl- cyclohexasiloxane, et ces dernières peuvent se retrouver dans des préparations. Ces substances peuvent provoquer «cancers, des mutations génétiques ou des dommages pour les fonctions reproductrices», indique l’association dans ses conclusions.

2. Quelles sont les marques qui sont visées?

Le problème, pour le consommateur, est que ces produits sont vendus un peu partout, aussi bien en grandes surfaces que sur internet. Parmi les 29 moules de ce banc d’essai, 26 sont à éviter. Il faudra éviter d’acheter ces moules surtout chez Carrefour (gamme Carrefour Home), sur AliExpress ou encore dans des boutiques spécialisées avec les produits Lily Cook.

De plus, l’UFC-Que choisir ne s’en prend pas qu’aux fabricants mais également à la réglementation française qui aurait, selon elle, 30 ans de retard et de lacunes à rattraper. Le magazine insiste sur le fait qu’«il faudrait définir des niveaux bien plus bas pour chacune des substances les plus dangereuses identifiées». L’association indique que la Direction Générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a été saisie afin de « réaliser des contrôles renforcés sur cette catégorie de produits ».

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