Avec l’extension des déserts médicaux et les agendas surchargés de nos praticiens, on a tendance à se tourner de plus en plus vers internet. Toutefois, il est difficile de s’y retrouver entre les cabinets médicaux douteux, les faux médecins, les publicités, etc. Dans cet article, nous vous aidons à trouver le bon médecin avec votre ordinateur.
1. Doit-on se fier aux avis sur les praticiens notamment sur Google?
Dans la mesure où internet regorge d’arnaques, les médecins ne font pas exception. Comme n’importe qui peut donner son avis, il est difficile de savoir si celui-ci vient d’un vrai patient qui a consulté ou d’un ami voire d’une entreprise chargée de bien référencer le praticien. Toutefois, on pourra plus se pencher sur les sites de rendez-vous comme Doctolib car il faut avoir vu le médecin pour ensuite laisser un avis.
Néanmoins, le Dr Boris Hansel, endocrinologue et diabétologue, explique qu’«il faut garder en tête que les avis ne sont jamais représentatifs, ils sont majoritairement laissés par des gens insatisfaits et les trois-quarts sont négatifs et agressifs». Par conséquent, le plus souvent, le meilleur avis reste celui de vos proches ou d’autres professionnels de santé comme, par exemple, le pharmacien ou votre kyné.
2. Quelle est la bonne solution pour trouver un médecin sur internet?
La question est d’actualité avec le référencement de naturopathes aux pratiques controversés ou, plus rarement, de faux médecins. Donc, il a quelques garde-fous à avoir en tête. Certaines plateformes de rendez-vous s’occupent de vérifier les diplômes des médecins sur leur site et n’hésite pas à demander des recommandations pour valider leur inscription.
Cependant, si on se penche vers les médecines douces (hypnothérapeute, un acupuncteur, un sophrologue, etc.), il est vivement conseillé de choisir un praticien qui soit également médecin ou, en tous cas, un professionnel de santé diplômé. Vous pourrez ainsi vérifiez son numéro pro RPPS sur le site annuaire.sante.fr. Le Dr Antoine Poignant estime que cela offre une sécurité supplémentaire. Toutefois, on conserve son sens critique et si le médecin a un discours peu rassurant, vous êtes libre de partir.
