Vous préférez les édulcorants au sucre? On vous dit pourquoi c’est une mauvaise idée!

Sucre de canne naturel avec le café ©Pexels

Les publicités font envie: vous profitez d’un goût sucré pour zéro calorie. Toutefois, si le premier édulcorant, la saccharine, semblait tenir certaines promesses, il a été progressivement remplacé par d’autres, comme l’aspartame, beaucoup plus discutable sur le plan de la santé. Toutefois, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ‘Anses) a conclu il y a quelques années que son emploi était sûr avec «une dose journalière admissible à 40 mg/kg de poids corporel», de nombreuses études depuis se sont révélées contradictoires.

Une augmentation des maladies cardio-vasculaires

Tout d’abord, on peut citer l’étude menée par l’équipe de Mathilde Touvier à l’Inserm, l’Inrae, l’université Sorbonne Paris Nord et le CNAM à partir des données de la cohorte épidémiologique NutriNet-Santé, et publiée le 24 mars 2022 dans la revue Plos Medicine. Elle révèle ainsi que la consommation d’édulcorants était associée, dans la population considérée, à un risque accru de développer un cancer, tous types de cancers confondus. Dans le même temps, l’Anses est actuellement en phase de réévaluation des effets de l’aspartame et notamment de l’acésulfame K, édulcorant intense présent dans les sucrettes.

Mathilde Touvier précise que «nous avons pu investiguer spécifiquement les liens avec le risque de pathologies pour les trois édulcorants les plus consommés, soit l’aspartame, l’acésulfame K et le sucralose». Elle ajoutera que «ces résultats, mis en perspective avec les autres études, notamment sur les mécanismes, suggèrent que l’utilisation d’édulcorants ne constituerait pas une alternative sûre au sucre».

Y a-t-il un intérêt dur le contrôle du poids?

C’est le plus étonnant dans l’ensemble des études menées sur le sujet. En effet, selon une étude de l’Inrae réalisée sur l’animal, les édulcorants intenses ne seraient pas associés à une perte ni à une stabilisation du poids. Mais, au contraire, on peut lire qu’«un mélange d’édulcorants à une dose équivalente à celle absorbée quotidiennement par certaines personnes » conduirait à des phénomènes identiques à « ceux qui surviennent au cours de la prise pondérale chez l’obèse». L’Anses précise que «les études disponibles ne permettent pas de prouver que la consommation d’édulcorants présente un intérêt [pour] le contrôle du poids».

En conclusion, il vaut mieux se tourner vers les sucres naturels et éviter à tout prix les édulcorants vraisemblablement très dangereux pour la santé. Ils n’aident en rien la perte de poids et sont des facteurs aggravants de risque de cancers et de maladies cardiovasculaires.

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