Les pâtes, incontournables dans de nombreuses cultures, ne dérogent pas à la règle. Elles font partie de ces aliments que l’on pourrait manger presque tous les jours sans se lasser. Cependant, une consommation trop fréquente peut-elle avoir des impacts sur notre santé ?
La fréquence de consommation des pâtes
Selon Nicolas Aubineau, diététicien et nutritionniste du sport, il est préférable de consommer des pâtes seulement deux fois par semaine en veillant à espacer ces repas d’au moins 18 heures, et idéalement 72 heures. Cet espacement permet d’éviter que l’organisme s’accoutume trop à ce type d’aliment et préserve ainsi la diversité alimentaire.
Quantité et qualité à privilégier
Il ne suffit pas de contrôler la fréquence, mais aussi la quantité. Le spécialiste recommande de ne pas dépasser 300 grammes de pâtes cuites en accompagnement, et jusqu’à 500 grammes si elles constituent le plat principal. De plus, il est conseillé d’opter pour des variétés de pâtes bénéfiques pour la santé, comme les semi-complètes ou celles à base de farines moins communes comme le petit épeautre, le quinoa, le kamut ou encore le riz.
Consommation de pâtes et activité physique
Le diététicien souligne aussi l’importance de synchroniser la consommation de pâtes avec l’activité physique. Après un entraînement sportif ou une séance intensive à la salle de sport, intégrer des pâtes dans le repas suivant peut être particulièrement bénéfique pour recharger les « batteries » en glycogène. Les sportifs auraient donc une certaine latitude pour inclure plus fréquemment des pâtes dans leur alimentation par rapport aux personnes sédentaires.
Les inconvénients d’une consommation excessive
Il est essentiel de noter que les pâtes, bien que constituant une source d’énergie à libération lente de par leur indice glycémique bas, peuvent également engendrer des irritations digestives si elles sont ingérées en grande quantité, en particulier les pâtes complètes. Voilà pourquoi diversifier les types de pâtes consommées et faire attention à leur fréquence d’intégration dans le régime alimentaire est capital.