Comme le définit le ministère de l’Agriculture sur son site internet, les additifs alimentaires sont des substances ajoutées intentionnellement aux aliments pour exercer certaines fonctions technologiques spécifiques, telles que la coloration ou la conservation des aliments. Ils ont le statut d’ingrédient alimentaire et figurent donc dans la liste des ingrédients. S’il est précisé que le professionnel a l’obligation d’utiliser, parmi les additifs autorisés, l’additif alimentaire qui est le plus adapté à la fonction recherchée, et qui ne peut pas être satisfaite par d’autres moyens, il n’en reste pas moins que certains d’entre eux sont malgré tout utilisés. Et ceci est la faute d’une législation trop vague sur leur dangerosité. C’est pourquoi, dans cet article, nous faisons la liste des additifs considérés comme les plus dangereux par les associations de consommateurs.
1. Les sirops de glucose et de fructose
S’ils sont fabriqués à partir d’amidon (de maïs ou de blé), cet ingrédient est issu d’un «cracking». C’est à dire une méthode industrielle utilisée dans l’industrie agroalimentaire, qui consiste à décomposer un aliment brut en plusieurs ingrédients différents. Utilisé pour sa saveur sucrée et sa capacité à bien se mélanger avec d’autres substances, ces sirops peuvent favoriser la prise de poids et l’apparition du diabète.
2. Les nitrites et les nitrates
Ce sont des additifs utilisés pour préserver la viande, surtout sous forme de charcuterie, et d’autres produits périssables, et empêcher le développement de bactéries nuisibles. Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments, les nitrites sont néfastes pour l’homme pour deux principales raisons: ils réduisent la capacité des globules rouges à transporter l’oxygène dans l’organisme et peuvent contribuer à la formation de composés chimiques cancérogènes comme les nitrosamines.
3. L’aspartame
C’est un produit qui fait beaucoup parler de lui. En effet, l’aspartame fait partie des «édulcorant intenses» utilisés par l’industrie agroalimentaire pour leur pouvoir sucrant très élevé, sans apport calorique. Ainsi, d’après l’Anses, les études disponibles ne permettent pas de prouver que la consommation de produits contenant des édulcorants intenses présente un intérêt sur le contrôle du poids, de la glycémie des sujets diabétiques ou sur l’incidence du diabète de type 2.
4. Les phosphates
Il s’agit d’additifs alimentaires utilisés comme agents levants, stabilisants ou émulsifiants.Les phosphates (E338 à E341, E343, E450 à E452) sont couramment utilisés dans les produits de boulangerie, les boissons gazeuses, les produits laitiers et la viande transformée. Bien que le phosphate soit un minéral essentiel pour l’organisme, une consommation excessive peut être néfaste. Des études ont montré que des niveaux élevés de phosphates dans l’alimentation peuvent être associés à une détérioration de la santé des reins et à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires.
5. Le glutamate monosodique
Nommé aussi E621 ou GMS, c’est un exhausteur de goût. Cette substance peut ainsi créer une dépendance et donc favoriser l’obésité ainsi que la survenue d’une hypertension. Des études ont également démontré que cet ingrédient peut aggraver certains troubles psychologiques graves comme la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer. Par exemple, les mentions «assaisonnement naturel», «protéines hydrolysées» ou «goût bacon», sont souvent associées à la présence du glutamate.
6. Un autre édulcorant: l’acésulfame K
Toujours parmi les «édulcorants intenses», on retrouve le sucralose, la saccharine ou encore l’acésulfame K, aussi appelé l’acésulfame potassium. On le retrouve dans la plupart des boissons dites «light», des glaces, des bonbons, ou encore des sauces. Plusieurs études ont suggéré que ce type de substance pourrait notamment perturber la flore intestinale.