Jugés trop dangereux et vecteurs de graves allergies, l’Agence européenne des médicaments (Ema) a annoncé que les traitements contre la toux à base de pholcodine allaient être interdits dans l’Union européenne.
En effet, l’EMA, vendredi 2 décembre 2022, a indiqué la fin de la vente de ces traitements contre la toux. S’ils sont utilisés depuis les années 1950, ces médicaments opioïdes sont destinés aux enfants et aux adultes en cas de toux sèche et d’irritations. Ainsi, les sirops, solutions buvables et gélules contenant de la pholcodine vont être retirés des pharmacies.
L’organisme européen a annoncé dans un communiqué que «le comité de sécurité de l’EMA, le PRAC, a conclu son examen des médicaments contenant de la pholcodine (…) et a recommandé la révocation des autorisations de mise sur le marché de l’UE pour ces médicaments». Par conséquent, «les professionnels de la santé doivent envisager des alternatives thérapeutiques appropriées et conseiller aux patients d’arrêter de prendre des médicaments contenant de la pholcodine».
Des risques importants de choc anaphylactique
Il s’agit d’une réponse allergique grave qui cause des réactions soudaines et dangereuses pour la victime, notamment au niveau des voies respiratoires. Il se caractérise également par une chute de la tension artérielle ainsi qu’une éventuelle perte de conscience. Il peut être extrêmement dangereux car il peut entraîner dans certains cas le décès de la victime.
Le site Ameli.fr recommande donc: « Si on a des flacons chez soi, il ne faut pas les utiliser et il faut les rapporter en pharmacie ». « Sur la boîte du flacon, il est écrit “ pholcodine ”. Il s’agit principalement des marques suivantes : Biocalyptol sucre et sans sucre ; Dimétane ; pholcodine Biogaran. »
C’est donc la cause de cette interdiction. Ces sirops peuvent entraîner une réaction allergique très grave pendant une anesthésie générale, prévient l’agence. Le communiqué explique que «l’usage de la pholcodine dans les 12 mois précédents peut provoquer, au moment de l’anesthésie générale, une réaction anaphylactique», c’est-à-dire une «réaction allergique soudaine, sévère et pouvant provoquer la mort». Dès avril 2020, l’Agence française du médicament avait, dans un communiqué, demandé aux médecins de ne plus prescrire ce traitement et aux patients de ne plus en consommer.
De toute façons, le « progrès » finira par nous faire tous crever