Concrètement, il s’agit de louer son propre véhicule à des particuliers quand on le souhaite. La très forte inflation que nous connaissons aujourd’hui, les prix du carburant, des péages et l’augmentation des tarifs des loueurs classiques sont autant d’arguments pour tirer parti de la location de sa propre voiture.
Comment procéder en toute sécurité?
Aujourd’hui, il a deux acteurs majeurs qui se partagent ce secteur en plein développement: OuiCar et Getaround. Leur rôle est simple: elles mettent en relation les propriétaires des véhicules et les potentiels clients pour la location contre une commission d’environ 30% mais qui inclut une assurance. Il faut rappeler que, pour l’instant, les assurances, même tous risques, ne prennent pas en charge l’autopartage. Benoît Sineau, PDG de OuiCar, indique ainsi que «le tarif de location dépend du modèle du véhicule, de sa capacité et de son ancienneté, de 10 € par jour pour une petite Twingo de dix ans à 60 € par jour pour une Audi A5 de trois ans».
Doit-on déclarer ces revenus aux impôts?
Quand on sait, qu’en moyenne, une voiture passe 90% de sa vie au garage, la location reste une bonne option pour couvrir ses frais. Au-delà du modèle, la zone géographique de location influe sur le prix. Pour une Twingo, le prix varie entre 70€ dans une grande ville à 50€ dans une commune de taille moyenne. Par conséquent, une fois la commission déduite, on peut gagner 140€ par mois si on loue son véhicule tous les week-ends.
Et comme toute pratique commerciale, les revenus qui émanent de cette location doivent être déclarés au fisc. Néanmoins, ils ne sont pas imposables en dessous de 8 000€ de gains annuels. Au-delà de ce plafond, tous revenus issus de plateformes collaboratives confondus y compris AirBnb par exemple, le taux d’imposition appliqué dépend de la tranche personnelle du propriétaire du véhicule.