La mémoire est un précieux allié pour enregistrer les multiples informations qui nous viennent de notre environnement et des expériences que nous vivons. La mémoire, c’est à la fois la capacité d’apprendre quelque chose (mémorisation) et la capacité de s’en rappeler (restitution). Celle-ci se travaille tout au long de sa vie, grâce à une bonne hygiène de vie, des activités physiques et intellectuelles variées et un régime alimentaire équilibré.
1. Stimuler ses capacités cognitives
Notre mémoire peut se muscler tout au long de notre vie, grâce à une multitude d’activités intellectuelles et de loisirs. Le numérique nous facilite grandement le quotidien mais ne rend pas service à notre mémoire. Alors, par exemple, essayez dès que vous le pouvez, de mémoriser des numéros de téléphone plutôt que de les enregistrer directement dans votre répertoire. Si vous préparez une liste de courses, efforcez-vous de ne pas la consulter avant d’arriver aux caisses et vérifiez que vous n’ayez rien oublié.
Si vous avez des enfants, apprenez avec eux leurs poésies. D’autres activités stimulantes et de loisirs existent: le tricot, le jardinage, le bricolage, la lecture… Soyez observateur pendant votre journée puis à la nuit tombée, restituez dans un carnet votre compte-rendu quotidien, des personnes que vous avez croisées, de ce que vous avez mangé ou appris au cours de ces dernières vingt-quatre heures. L’écriture a un double objectif: réveiller vos capacités cognitives du présent et vous procurer des souvenirs pour le futur.
2. Adopter un mode de vie sain
Notre meilleur allié est notre sommeil. Il est important de dormir au minimum sept heures par nuit afin de permettre la bonne alternance entre des phases de sommeil léger et profond. Or, c’est justement dans cette dernière phase que le cerveau consolide les apprentissages de la journée et élimine des protéines toxiques accumulées, parmi lesquelles, la bêta-amyloïde, impliquée dans la maladie d’Alzheimer.
Tentez, par ailleurs, d’éliminer les substances toxiques dont la consommation a une mauvaise influence sur la qualité du sommeil : tabac, alcool, drogues… Remplacez-les par une autre substance certes addictive mais moins dangereuse pour la santé si elle est consommée avec modération: le chocolat, riche en méthylxanthines qui jouent notamment un rôle neuroprotecteur dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
3. Le rôle central du régime alimentaire
Les liens sociaux réguliers dans différents contextes sont primordiaux. Qu’il s’agisse d’un verre entre amis, une sortie cinéma ou shopping, la rencontre implique systématiquement un échange et donc une source de stimulation intellectuelle même dans un cadre de loisirs. La qualité de ce que nous mettons dans notre assiette est aussi importante pour le bon fonctionnement du cerveau. L’image d’Épinal du poisson qui rendrait intelligent n’est pas tout à fait exagérée. En effet, celui-ci est riche en oméga 3, indispensable au bon fonctionnement de nos neurones.
Toutefois, c’est surtout la variété des produits consommés, pauvres en matière grasse, qui compte. Une autre étude a montré que les personnes qui ont un régime alimentaire dit «méditerranéen», riche en huile d’olive, poisson, fruits et légumes et pauvre en viande et produits laitiers, présentaient un déclin des fonctions mnésiques moins important par rapport à leurs congénères qui ne suivent pas ce régime alimentaire.