De nos jours, de nombreuses informations sont apposées sur l’emballage des produits alimentaires que nous consommons. Néanmoins, sont-elles toutes utiles et, surtout, sont-elles suffisantes pour bien informer le consommateur? On constate trop souvent qu’il y a un mélange sur l’emballage des produits alimentaires entre certaines informations essentielles et obligatoires et d’autres seulement marketing. Il est donc important de savoir distinguer les deux. Dans cet article, nous vous aidons à remarquer les informations importantes.
1. Quelles sont les informations obligatoires qui doivent figurer sur l’emballage?
Il y en a deux: la Date Limite de Consommation du produit (DLC) et la déclaration nutritionnelle sous forme de tableau. Cette dernière vous informe sur la valeur énergétique du produit concerné, sa quantité de matières grasses, d’acides gras, de glucides, de sucres, de protéines et de sel. On notera que parfois nous pouvons voir apparaître certaines allégations nutritionnelles telles que «céréales riche en vitamine C». Attention car ces mentions sont soumises à des règles très strictes et précises.
2. Le tableau Nutri-score est-il obligatoire?
Non. Les informations fournies par le Nutri-score sont facultatives et peuvent être apposées sur la face avant des emballages depuis avril 2017. Basé sur une échelle de cinq couleurs, il associe des lettres allant de A à E pour optimiser l’accessibilité et la compréhension de l’information nutritionnelle par le consommateur.
3. Les labels qui apportent une véritable information sur le produit
Les logos de certains labels de qualité comme celui du Commerce Équitable ou d’Agriculture Biologique par exemple, peuvent aussi apparaître sur l’emballage. Ils vous garantissent le respect de critères économiques, sociaux ou environnementaux inscrits dans un cahier des charges. Toutefois, on remarquera que parmi toutes ces informations, certaines sont plus fiables que d’autres.
Ainsi, c’est sur ces logos que les industriels jouent le plus. Certaines marques apposent sur les emballages des logos ressemblant à des labels dans l’idée de se donner une image plus vertueuse. Il s’agit pourtant seulement d’un outil marketing censé séduire les clients.
4. Comment s’y retrouver?
Par conséquent, pour être certain de la qualité des produits consommés, le consommateur ne doit pas hésiter à multiplier ses sources d’informations. Par exemple, il peut être attentif à celles relayées par des associations indépendantes comme 60 millions de consommateurs ou l’UFC-Que choisir pour ne citer qu’elles.