La question est donc de savoir si nous pouvons consommer un aliment après la date indiquée sur son emballage. Ici, il faudra tout d’abord distinguer deux informations. Effectivement, il ne faudra pas confondre la DLC, la Date Limite de Consommation et la DDM, la Date de Durabilité Minimale. La première est une donnée impérative, la seconde est indiquée à titre informatif. Les produits dont la DDM est dépassée peuvent être consommés sans risque. Nous verrons dans cet article comment bien interpréter ces dates.
1. Un bon moyen d’éviter le gaspillage alimentaire
Pour rappel, chaque année, un français gaspille en moyenne 29 kg d’aliments dont 7 kg sont encore emballés. Cela représente plus de 100 euros par an et par personne. Trop souvent, ce sont les dates qui sont inscrites sur les emballages qui poussent le consommateur à jeter ces produits. Par conséquent, nous vous conseillons donc de bien faire la différence entre DLC et DDM.
Ainsi, la DLC, soit la Date Limite de Consommation, est impérative. On la reconnaît facilement avec la mention «à consommer jusqu’au… ». Cette donnée figure sur les denrées alimentaires très périssables, par exemple les produits laitiers. La DLC est accompagnée de la température de conservation qui permet de savoir où stocker le produit dans le réfrigérateur. En consommant un aliment après sa DLC, vous risquez une intoxication alimentaire. D’ailleurs, les denrées très périssables ne peuvent plus être commercialisées au-delà de cette date.
2. Un produit dont la DDM est dépassée peut être consommé sans risque
En effet, contrairement à la DLC, la DDM n’est qu’indicative. On la reconnaît à la mention «à consommer de préférence avant le…» ou «à consommer de préférence avant fin…». Elle figure sur les denrées peu périssables comme les pâtes, les conserves, les produits secs, etc. Qu’on se rassure, si cette date est dépassée, le produit n’est pas dangereux.
Il faut savoir que l’apposition d’une date de durabilité minimale (DDM) sur l’étiquetage des denrées alimentaires a simplement pour objectif de faire connaître au consommateur la date jusqu’à laquelle ces denrées conservent leurs qualités physiques, nutritives ou encore gustatives. Bien entendu, les professionnels de l’industrie agroalimentaire jouent sur cette ambiguïté pour amener le consommateur à jeter des produits dont la DDM serait dépassée. Un moyen simple de s’assurer que le produit acheté est encore bon: si l’emballage n’a pas été altéré, les aliments dont la DDM est dépassée peuvent être consommées sans risque. De cette façon, vous éviterez le gaspillage.