Il s’agit ici de faire le point sur ce qui est de la responsabilité du syndic et de ses domaines d’action parfois méconnus des copropriétaires. Globalement, ce qui relève des parties communes doit être pris en charge par le syndic.
1. Je constate un dommage important dans mon immeuble mais je n’arrive pas à joindre le gestionnaire
Si personne ne répond au téléphone ni aux mails, on tentera la messagerie interne du site du syndic de sa copropriété qu’on appelle Extranet. Toutefois, s’il n’y a toujours aucun retour, le conseil syndical ou un copropriétaire peut envoyer un recommandé avec accusé de réception. Toujours rien? On saisit le médiateur de la consommation.
2. La situation est grave, je peux intervenir
Une fuite d’eau dans l’escalier, l’ascenseur est en panne, la porte d’entrée a été fracturée et le syndic est aux abonnés absents? N’hésitez pas à contacter un professionnel, souvent certains numéros de téléphone sont fournis sur le site du gestionnaire et demandez lui d’intervenir. La facture sera répartie selon les tantièmes. À charge du syndic de déterminer les responsabilités ultérieurement mais, s’il y a urgence, il ne vous sera pas reproché d’avoir agi.
3. Qui est responsable et dans quelles circonstances?
Prenons l’exemple d’une fuite d’eau: si elle touche une colonne d’alimentation en eau froide, qu’elle soit à l’intérieur ou à l’extérieur d’un appartement, le syndic doit rapidement missionner un plombier. En revanche, si la fuite est due à un mauvais entretien privatif ou à un joint, par exemple, il n’a pas à intervenir au titre de la copropriété. En clair, le syndic est là pour gérer tous les problèmes des parties communes à un immeuble et non ceux des parties privatives. Dans certains cas, à l’instar des agences immobilières, les syndics professionnels peuvent assurer la gestion d’appartements et répondre aux besoins des locataires pour le compte des propriétaires mais ce sont d’autres services et contrats que ceux de la copropriété.