Le mal des transports peut causer différents symptômes: nausées, vomissements, vertiges, maux de ventre, sueurs froides, baisse d’énergie, perte d’appétit, etc. Ils peuvent apparaître en voiture, en car, en train, en bateau ou en avion. Le site Ameli.fr rappelle que «le mal des transports est dû à une réponse inadaptée du cerveau, liée à une opposition entre les informations fournies par les yeux et celles données par le vestibule (organe de l’équilibre situé dans l’oreille interne). Les yeux perçoivent un mouvement (ils voient les virages dans lesquels la voiture s’engage) tandis que le vestibule (organe de l’équilibre situé dans l’oreille interne) enregistre une impression contraire à celle communiquée par la vue».
1. Des effets secondaires parfois dangereux
Très fréquemment, les personnes qui en souffrent ont pris l’habitude de prendre des médicaments de manière systématique. Toutefois, la très sérieuse revue médicale Prescrire appelle à perdre cette mauvaise habitude et indique que différentes mesures autres que médicamenteuses contribuent à atténuer les manifestations cliniques du mal des transports. Et pour cause, celle-ci juge que «l’efficacité modeste des médicaments proposés dans cette situation et leurs effets indésirables, parfois graves, incitent à les utiliser avec prudence, voire pour certains à les écarter». Et insiste donc sur le fait que «des mesures autres que médicamenteuses, à mettre en place pendant le trajet, semblent utiles pour prévenir ou limiter le mal des transports».
2. L’emplacement durant le trajet
Une des premières recommandations est de bien choisir son emplacement lorsqu’on voyage. Ainsi, on va privilégier la position assise et se placer dans le sens de la marche, à l’endroit le plus stable. C’est à dire à l’avant d’une voiture ou d’un train, côté fenêtre, ou au centre d’un bateau ou d’un avion car les mouvements y ont une amplitude plus faible.
3. Un point fixe dans l’horizon
En effet, il est conseillé de regarder l’horizon sachant que le mal des transports se manifeste moins rapidement tant que les yeux perçoivent le déplacement. De plus, il vaut mieux éviter de rester à l’intérieur d’un bateau étant donné que les espaces confinés favorisent l’apparition des symptômes. Néanmoins, il est important de s’occuper l’esprit et de se détendre. On évitera de lire, de regarder des écrans vidéo et de faire de trop grands mouvements de tête.
4. Dans quel cas prendre un médicament?
Seulement s’il est prescrit par votre médecin! La revue Prescrire, comme la Haute autorité de santé (HAS), déconseillent fortement la prise de trois molécules en particulier: la dompéridone (Motilium, Peridys, Oroperidys), le métoclopramide (Anausin, Primperan, Prokinyl) et la métopimazine (Vogalène, Vogalib). La HAS rappelle l’importance, compte tenu de ce risque d’effets indésirables cardiaques, que leur prescription soit envisagée uniquement lorsque des vomissements peuvent entraîner à court terme des complications graves ou très gênantes. De plus, nombre d’entre eux n’ont pas prouvé leur efficacité lors de tests cliniques.
