Selon une étude récente, plus de la moitié des fruits et des légumes de l’agriculture intensive sont contaminés par des pesticides. Pour l’ONG Générations futures, ce sont près des 75% de ces aliments qui sont touchés. Dans cet article, nous vous proposons quelques astuces pour éviter au maximum les pesticides dans vos assiettes.
En mars dernier, l’UFC Que Choisir a publié une analyse portant sur 14000 contrôles sanitaire réalisés sur les aliments vendus en France, plus de la moitié des fruits et des légumes de l’agriculture intensive sont contaminés par des pesticides suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, cancérogènes, toxiques pour la reproduction ou l’ADN. Par conséquent, quand on croit manger sainement, c’est rarement le cas.
1. Savoir et bon sens
Dans la plupart des cas, il suffit de bien rincer les aliments, éventuellement d’abord au vinaigre blanc puis à l’eau claire, puis de les couper ou de les éplucher. De plus, tous les fruits et légumes ne sont pas égaux face aux pesticides. Certains sont bien plus à risque, comme les cerises ou les pommes et d’autres beaucoup moins: les noix, les asperges, le kiwi. Il suffit donc de se référer à la liste établie par l’UFC Que choisir ou à celle de l’organisation indépendante américaine Environmental Working Group (EWG) qui publie chaque année la liste des fruits et des légumes les plus à risques, mais aussi les moins nocifs. Cette dernière est à relativiser car elle a été réalisée aux États-Unis.
2. Sans surprise, le Bio reste la meilleure solution
Nous parlons ici d u rapport aux pesticides et non du bilan carbone ou écologique. Pour une consommation vraiment responsable, il faudrait allier les deux et donc manger bio, local et de saison. L’étude de l’UFC constate notamment que les aliments bio sont beaucoup moins touchés par les pesticides car ces derniers étant interdits pour ce mode de production. L’association de consommateurs rapporte dans son audit que «par rapport à leurs équivalents de l’agriculture intensive, on relève pratiquement six fois moins d’échantillons de tomates bio contaminées par des pesticides à risques (1 échantillon sur 10 en bio contre près de 6 sur 10 en conventionnel), sept fois moins pour les haricots verts bio et huit fois moins pour les pommes».