Achats via les réseaux sociaux: la mise en garde des associations de consommateurs

Achat en ligne

Vous suivez des comptes qui proposent des objets à la vente ou vous allez être influencé simplement par une personne à laquelle vous êtes abonné. Il peut s’agir de toutes sortes de produits allant du dernier téléphone au yaourts qui fait maigrir en passant par la nouvelle crème hydratante qui fait des miracles! Dans tous les cas de figures, il peut effectivement être question de trafic d’influence.

1. L’UFC-Que choisir tire la sonnette d’alarme

Le problème qui se pose est qu’il a une différence entre un compte qui fait clairement de la publicité pour un produit et un autre qui n’est pas explicite et tend à vous influencer. L’association de consommateurs note que le premier problème lié au marketing d’influence, ce sont donc les partenariats cachés. Selon l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, bien que la loi impose aux influenceurs de le mentionner, seulement 41 % des contenus sponsorisés sont clairement identifiés comme étant financés par des marques.

Dans le meilleur des cas, la marque est souvent citée à la fin de la publication, avec une indication floue, alors que l’influenceur doit le faire au début du message, soit par le biais d’une mention précise comme «Sponsorisé par», soit en utilisant l’outil dédié proposé par les réseaux sociaux. Il s’agira le plus souvent d’un symbole qui vous indique qu’il s’agit d’une publicité.

2. Le problème du «dropshipping»

Au-delà de partenariat douteux qui proposent des produits de mauvaises qualités, inefficaces voire dangereux ou contrefaits, certaines sociétés utilisent, en plus, la technique du dropshipping. C’est à dire qu’elles encaissent les commandes mais délèguent le stockage et la livraison à des fournisseurs tiers, la plupart du temps en Asie. Très souvent, les délais de livraison ne sont pas respectés, le produit ne correspond pas toujours à sa description et le destinataire doit parfois payer des frais de douanes supplémentaires.

Le conseil donné par l’association de consommateurs est de toujours vérifier la réputation du site et consultez les avis sur Internet. Des solutions comme AntiDrop ou Captain Drop permettent aussi d’évaluer le risque de dropshipping. Si vous rencontrez des problèmes avec le produit acheté, contactez le vendeur, par e-mail, sur les réseaux sociaux, ou par courrier recommandé avec accusé de réception. Vous pouvez aussi passer par l’influenceur ou son agence.

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