Pour beaucoup de conducteurs, la question se pose comme à chaque hiver. Toutefois, depuis la Loi Montagne entrée en vigueur le 1er novembre 2021, il n’y a pas de sujet puisqu’elle impose les pneus «hiver» jusqu’au 31 mars dans différentes régions: les Alpes, la Corse, le Massif central, le Massif jurassien, les Pyrénées et le Massif vosgien. Mais, pour tous les autres, l’interrogation subsiste.
1. L’idéal: un jeu de pneus pour l’hiver et un autre pour l’été
Vous êtes un gros rouleur sur autoroute ou vous circulez régulièrement en région très froide: adoptez le duo été + hiver. Des pneus hiver à bonne tenue sur la neige existent à prix compétitif dans la gamme des secondes marques de manufacturiers, comme Kleber (Michelin) ou Uniroyal (Continental), ou chez des fabricants moins côtés comme Hankook, Nokian, Vredestein, etc. Pour le set d’été, l’écart de performances entre les pneus premium et les autres pousse à choisir parmi les premiers. Il s’agit des marques Bridgestone, Continental, Dunlop, Goodyear, Michelin et Pirelli.
2. Sous la barre des 7°, des pneus hiver ou 4 saisons sont conseillés
Dans l’absolu, il existe le seuil des 7°C en deçà duquel il est conseillé de rouler en pneu hiver ou 4 saisons. À cette température, la texture des pneus s’est durcit et perd en efficacité. Comme l’explique Jerôme Fombelle, «À basse altitude, comme en milieu urbain, la neige tient rarement. Cette situation d’exception ne rend pas les pneus hiver indispensables. Dans ce cas, le pneu quatre saisons tient la route si on limite l’utilisation de l’auto à des parcours urbains avec quelques portions à 110 km/h, ce qui est souvent le cas pour la seconde voiture du foyer. Cette restriction de distance et de vitesse vaut aussi aux beaux jours durant lesquels les performances à grande vitesse des gommes toutes saisons restent en retrait par rapport à des pneus été».