Dans une étude publiée dans le magazine News Medical, le professeur Gaskarei et son équipe de chercheurs ont mis en évidence pour la première fois le lien entre certaines céréales et des maladies cardiovasculaires. Ils estiment même que leur consommation régulière serait encore plus nocive que le sucre.
Quels sont les aliments incriminés?
Ainsi, l’étude a démontré qu’une consommation trop importante de riz et de pâtes est néfaste pour la santé du cœur et entraînerait des maladies coronariennes à un âge moyen. Elle serait aussi dangereuse que si l’on ne se nourrissait essentiellement que d’aliments sucrés. Le Dr Gaskarei ajoute: «un régime qui comprend la consommation d’une grande quantité de céréales et raffinées peut être considéré comme similaire à la consommation d’un régime contenant beaucoup de sucres et d’huiles».
Pâtes, riz blanc, semoule, etc.
Il a été démontré qu’une consommation plus élevée de céréales raffinées était liée à un risque accru de maladies coronariennes, tandis que manger plus de grains entiers entraînait un risque réduit.
Le chercheur précise qu’on parle de céréales raffinées lorsque les fibres de l’aliment ont été broyées en farine ou semoule dans le but de faciliter sa conservation mais sa valeur nutritionnelle en est amoindrit. Le corps, quant à lui, absorbe plus vite ce type d’aliments qui peuvent provoquer une augmentation de la glycémie après les repas. Il précise: «Alors que de plus en plus d’études démontrent une augmentation de la consommation de céréales raffinées dans le monde, ainsi que l’impact sur la santé globale, il est important que nous trouvions des moyens d’encourager et d’éduquer les gens sur les avantages de la consommation de céréales complètes».
Quelles seraient les alternatives
En conséquence, on préférera donc le riz brun et les pâtes complètes, l’avoine ou encore le pain aux céréales, c’est-à-dire des aliments dont les grains entiers ont été conservés pour faire attention à sa santé et éviter d’endommager ses parois artérielles. Les viennoiseries, le pain blanc sont, quant à eux, à bannir de son alimentation. En France, plus de 15 millions de personnes sont prises en charge pour une maladie cardio-neurovasculaire, un risque cardio-vasculaire ou un diabète selon un rapport de l’INC.
Source: News Medical