Le transfert du patrimoine du défunt au profit de ses héritiers engendre des droits de succession qui varient en fonction de l’importance de l’héritage et du degré de parenté qui liaient le défunt avec ses héritiers. C’est la loi qui fixe les taux d’imposition et les abattements auxquels sont soumis les héritiers. Le montant des droits de succession varie selon le degré de parenté. Toutefois, en France, dont la question revient régulièrement sur le terrain politique, ils restent très élevés même entre un parent et ses enfants. Dans cet article, nous vous donnons trois pistes afin de diminuer le montant de cet impôt.
1. Les présents d’usage: les dons manuels
Les présents d’usage sont une solution peu connue qui permettent de payer moins d’impôts liés à une succession. Il s’agit des dons manuels, c’est-à-dire qu’ils sont effectués de la main à la main tels que des sommes d’argent (liquide ou chèque), bijoux, œuvres d’art, véhicule et à une occasion particulière telle qu’un mariage, un baptême, un anniversaire, etc.
Ces dons ne sont pas imposables tant que leur montant n’est pas disproportionné par rapport au patrimoine du donateur. C’est la jurisprudence Bettencourt née de l’affaire du même nom. Ainsi, offrir 5000€ à votre fils pour son mariage si vous disposez d’un patrimoine de 500 000€ est tout à fait acceptable. Mais, donner 1000€ pour l’anniversaire de votre enfant quand vous n’en avez que 5000 à disposition est considéré comme disproportionné.
2. L’assurance-vie: pas de droit de succession
L’assurance vie est connue pour ses nombreux avantages fiscaux mais aussi en matière de succession. Elle est d’ailleurs considérée comme une des meilleures solutions. Pourquoi? Parce que le montant de celle-ci n’est pas comptabilisé dans votre patrimoine et ne fait donc pas partie de l’ensemble à partager entre vos héritiers. Vous pouvez donc désigner le ou les bénéficiaires de votre choix, qu’ils soient de votre famille ou non. Vous pouvez ainsi même souscrire une assurance vie au bénéfice d’un ami, d’un collègue ou d’une association voire une collectivité.
3. Réaliser des donations de son vivant
Dans le but de diminuer les droits de succession qu’auront à payer vos héritiers, vous pouvez opter pour la donation, notamment en faveur de vos enfants. Par conséquent, une donation d’un bien immobilier peut se révéler intéressante. Si vous ne donnez que la nue-propriété, vous conservez l’usufruit et vos enfants bénéficieront du bien sans avoir à régler des frais trop importants.
L’abattement prévu en cas de donation est reconstitué tous les 15 ans, ce qui vous permet d’étaler vos donations dans le temps. La donation peut aussi être en numéraire. Dans ce cas, vous n’avez aucune obligation de vous rendre chez le notaire tant que vous déclarez bien les dons à l’administration fiscale. La valeur de cet abattement est de 100 000 euros lorsque la donation est consentie de parents à enfants. Il est renouvelable tous les 15 ans et s’applique par parent et par enfant.
Quelle honte ….travailler toute une vie se faire une cagnotte dans l’espoir de la léguer à ses enfants et voila l’ogre qui vient pour récupérer une part….lamentable .de l’argent vite gagné sans forcer.
Tu construis une maison, tu paie de la TVA sur tous les matériaux, des frais divers et j’en passe des meilleurs ( taxes diverses, prélèvements, etc….) au final , tu ne fais que payer et on t’en redemande encore …
Autant ne rien avoir et se contenter de tendre la main ( comme certains qui ont tout compris!) .
Quelle gabegie …
Ca c’est encore une astuce de « costumes gris « !!!!!
ouais ,c’est une honte en Belgique ils n’ont pas de droit de successions nous ont travail tous une vie pour nous faire pomper du pognon la preuve sur une vente du garage de mon pére de 260000€ a diviser en trois ,l’état nous a piquer sans rien faire 70000€ c’est du vol manifeste ras le bol