La voiture pose deux problèmes majeurs: elle représente un coût important au sein des finances du ménage, surtout à cause de la consommation d’essence, et c’est un facteur aggravant de la pollution surtout en agglomération. C’est pourquoi on vous propose de certains gestes simples afin de faire des économies et de polluer moins.
À partir du 16 novembre, la remise de l’État sur le litre de carburant va prendre fin. Si on ajoute à cela, celle mise en place dans les stations TotalEnergies, le prix de l’essence va flamber. Un autre facteur est à prendre en compte: le prix du baril. Les consommateurs vont être amenés à repenser leur déplacements mais, pour beaucoup, c’est impossible. De plus, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), 80 % de la pollution liée aux transports provient du seul transport routier.
1. Comment rouler moins cher?
Il ne s’agit pas ici de vous dire de laisser la voiture au garage mais de conduire autrement afin d’utiliser un peu moins de carburant. Par exemple, entre une conduite douce et une conduite sportive, la différence de consommation peut atteindre les 40 %, sans compter que l’usure de votre véhicule n’en sera que plus importante. À cet égard, respectez notamment les distances de sécurité, évitez les freinages et accélérations brusques, puis couper votre moteur à l’arrêt. Selon l’ADEME, une conduite souple peut engendrer une diminution de consommation de 20 % sur route et de 40 % en ville.
Lorsque le trafic le permet, enclenchez votre régulateur de vitesse, il régulera non seulement votre consommation mais vous préservera des amendes. Aussi, le GPS est un allié précieux pour vous aider à choisir itinéraire le plus court et le plus fluide. Car si les embouteillages sont aussi un facteur de surconsommation. Aussi, lorsque vous faites le plein, veillez à ce qu’il soit raisonnable en respectant le « clic » de la pompe.
2. On peut aussi rouler en polluant moins
L’entretien de son véhicule est essentiel aussi pour cette question. Un véhicule mal entretenu consomme et pollue davantage qu’un véhicule en bon état de marche. Pour cela, faites régulièrement vérifier les niveaux, la pression des pneus ou encore le moteur de votre voiture. Dans la mesure du possible, pensez à privilégiez l’éco-mobilité, comme l’autopartage ou le covoiturage. Vous pouvez également associer plusieurs moyens de transport, ce qu’on appelle l’intermodalité, en roulant à vélo jusqu’au parking relais pour ensuite prendre le métro ou le tram.
Si vous devez faire l’acquisition d’un nouveau véhicule, la vignette écologique Crit’Air (obligatoire dans les zones environnementales en France) est un excellent baromètre, puisqu’elle classe les véhicules du moins polluant au plus polluant. Vous pouvez aussi vous renseigner auprès d’un concessionnaire sur les différentes alternatives au moteur thermique telle que la voiture électrique ou hybride.