Cette pathologie est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France après la maladie d’Alzheimer. Elle est aussi la deuxième cause de handicap moteur chez l’adulte après les AVC, accidents vasculaires cérébraux. Cette maladie est caractérisée par la destruction d’une population spécifique de neurones: les neurones à dopamine de la substance noire du cerveau. Ces neurones sont impliqués dans le contrôle des mouvements. Malheureusement, si des traitements existent pour améliorer la qualité de vie des malades, ils ne permettent pas encore d’arrêter l’évolution de la maladie, qui est propre à chacun et dépend de nombreux facteurs. Pour diagnostiquer cette pathologie, le médecin s’appuie sur la présence d’au moins deux des trois symptômes majeurs de la maladie. Il s’agit de tremblements au repos, de rigidité musculaire et de lenteur dans les mouvements.
1. 17% des Français souffrant de Parkinson ont moins de 50 ans
Si l’Inserm affirme que la possibilité de développer la maladie augmente avec l’âge, surtout avec les tranches d’âges les plus élevées, notamment à partir de 85 ans, l’institut constate que le risque de voir un patient atteint de cette pathologie avant 45 est rare. Toutefois, dès 50 ans, Parkinson concerne 17% des malades en France.
2. Les hommes beaucoup plus touchés que les femmes
Toujours selon les chiffres fournis par l’Inserm, les hommes sont 1,5 fois plus touchés que les femmes par cette maladie. Néanmoins, la progression de cette dernière est plus rapide chez les femmes. Différents facteurs expliquent ce phénomène. Dans l’ordre, on note que l’âge des premières menstruations, le nombre de grossesses, le type de ménopause mais aussi les traitements administrés pour améliorer la fertilité sont associés à un risque plus élevé de la survenue des premiers symptômes.
3. Les causes de la survenue de la maladie sont encore méconnues
De nombreuses pistes sont explorées par les chercheurs sont exploitées sans pour autant fournir des réponses claires pour identifier les patients à risque. Si des hypothèses sont émises pour mettre en avant que la maladie prendrait son origine dans l’intestin et progresserait ensuite vers le cerveau, d’autres regardent du côté environnemental. Il est notamment question d’exposition à des métaux lourds ou à des solvants organiques. Les pesticides sont aussi pointés du doigt.