Électroménagers: une nouvelle plateforme pour savoir s’ils sont réparables

Cuisine

Le groupement des marques d’appareils pour la maison, Le Gifam, lance une plateforme pour consulter l’indice de réparabilité des appareils électroménagers. Celui-ci permet notamment d’évaluer la possibilité de les démonter, la disponibilité des pièces détachées, ou encore leur prix.

Cette nouvelle plateforme a pour but d’améliorer «l’information transmise aux consommateurs avant leur achat». Le Gifam souhaite ainsi permettre au consommateur de comparer le potentiel de réparabilité d’appareils électroniques ou électroménagers. À ce jour, 28 marques, dont Brandt, Bosch, Samsung et Whirlpool, ont promis d’y afficher leurs produits.

Une notation fiable

Le site affiche l’indice de réparabilité des produits fixé à partir de critères définis par les pouvoirs publics. Autrement dit, on peut voir une note pouvant aller de 0 à 10, calculée sur la base de la démontabilité de l’appareil, la disponibilité des pièces détachés, le prix de celles-ci ou encore l’accès à la documentation technique. Or, depuis le 1er janvier 2021, l’affichage de cet indice est obligatoire sur cinq types de produits neufs: smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs, tondeuses et lave-linge à hublot. Ce dispositif sera étendu aux lave-vaisselle, lave-linge à ouverture par-dessus, aspirateurs et nettoyeurs haute pression à partir du 4 novembre prochain.

Un système à parfaire avec le temps

Selon l’association de consommateurs UFC-Que choisir, les notes pourraient largement être affinées. Dans un rapport publié en décembre 2021, celle-ci avait dénoncé son mode de calcul, qui attribue le même poids à chaque critère. Ainsi le caractère démontable a-t-il la même valeur que l’accès à la documentation. L’association avait mis en avant le fait que certains smartphones se révélaient très bien notés, malgré un faible accès aux pièces détachées.

Camille Beurdeley, déléguée générale du Gifam, indique qu’«au-delà de la note globale, la plateforme indiquera, grâce à des codes couleur, comment sont notés ces différents critères». De plus, l’UFC-Que choisir souhaiterait que soit créée une base de données publique indépendante des industriels, afin de renforcer la transparence du dispositif. Toutefois, la démarche est louable et va certainement inciter les constructeurs à une plus grande transparence sur leurs produits.

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