Appelée aussi «hormone du sommeil», la sécrétion de la mélatonine est stimulée lorsqu’il fait sombre et est inhibée lorsqu’il fait jour. Il existe deux formes commercialisées sur le marché: la première, et la plus répandue, est à libération immédiate, pour un sommeil plus rapide. Quant à la seconde, on la trouve à libération prolongée afin d’être aider à rester endormi. Toutefois, la mélatonine n’est pas considérée comme un nutriment essentiel et donc aucun apport quotidien n’est établi jusqu’à présent. Comme n’importe quel autre complément alimentaire, voici ce que vous devez savoir avant d’en prendre.
1. Elle peut avoir des effets secondaires indésirables
Si on en prend en trop grande quantité, c’est à dire plus de 2mg par jour, sa prise peut provoquer cauchemars, nausées, céphalées et même des troubles digestifs. Chez certains patients, des chercheurs ont noté aussi des troubles de l’humeur.
2. Un dosage réglementé
L’Agence de sécurité sanitaire (ANSES) a autorisé les fabricants a commercialisé des compléments ne dépassant pas 2mg par jour. En effet, au-delà de 5mg, sa classification change. On la considère comme hypnotique tout comme les somnifères. Or, ces derniers ne peuvent être prescrits que par votre médecin.
3. Elle n’a aucun effet curateur
Une étude canadienne a démontré que la mélatonine ne guérit pas l’insomnie voire n’a pas d’effet sur de très nombreux patients. Elle peut être utile pour les personnes de plus de 55 ans ayant des troubles du sommeil ou les personnes qui changent de fuseau horaire très régulièrement comme les hôtesses de l’air. La mélatonine peut aider à s’endormir plus rapidement mais n’a aucune action sur les insomnies chroniques.
4. Comment prendre la mélatonine?
Si vous décidez d’essayer ce nutriment, vous devez savoir qu’il doit être pris à des moments précis. Ainsi, la prise aura lieu entre 3 et 4h avant le coucher. Donc, si vous voulez vous endormir vers 23h, il faudra prendre votre complément entre 19 et 20h au plus tard.
5. Attention: la mélatonine peut être déconseillée
Les médecins recommandent de ne pas en prendre chez les femmes enceinte ou en cours d’allaitement, l’enfant, l’adolescent ou encore les personnes dépressives. Sur le site de l’ANSES, une page est spécialement dédiée «à certaines populations d’éviter la consommation de mélatonine».