Quelle est cette nouvelle infection qui fait craindre le pire à l’OMS?

Laboratoire d'analyses ©Freepik

Il s’agit d’un virus peu connu du grand public. Toutefois, l’infection se répand aux État-Unis et inquiètent de plus en plus les chercheurs du monde entier. Cette nouvelle pathologie respiratoire pourrait-elle conduire à une pandémie comparable au Covid-19? À ce stade, les scientifiques ne peuvent pas encore répondre à cette question. Ce qui est sûr, c’est qu’après les épidémies de grippe, de gastro-entérite et de Covid cet hiver, l’Amérique du Nord va certainement connaître un épisode conséquent avec ce nouveau virus cet été. Il reste à espérer qu’il n’atteigne pas l’Europe.

1. Le métapneumovirus provoque des infections respiratoires sévères

Appelé aussi HMPV, il ressemble, sous certains aspects, au coronavirus. En effet, il provoque une infection pulmonaire inférieure, toux sèche, écoulement nasal, mal de gorge et fièvre. Toutefois, il peut prendre de l’ampleur et aggraver l’état du patient. S’il a été découvert en 2001, il commence seulement à être identifié clairement par les médecins en consultation. Pourtant, les chercheurs pensent qu’il circule déjà depuis plus de 50 ans sans que personne ne l’ai remarqué jusque là. Toutefois, grâce à l’amélioration des techniques de dépistage, on sait maintenant que c’est une cause importante d’infections des voies respiratoires supérieures et inférieures chez les enfants, presque tous les moins de 5 ans sont infectés par ce virus, mais aussi chez les adultes.

2. Des tests de dépistage pour le HMPV

Depuis le mois de mars, on compte plus de 15% de cas positifs au métapneumovirus aux États-Unis. Si, comme nous l’avons dit précédemment, les symptômes sont souvent bénins, ils peuvent conduire à une pneumonie chez les personnes plus fragiles. D’ailleurs, cette année, ce virus a provoqué une hausse des admissions en soins intensifs.

3. Pourquoi cette inquiétude?

Selon les chiffres du CDC, le centre des maladies infectieuses américain, les médecins ont constaté une hausse de 36% des cas positifs par rapport à l’avant pandémie. Ce chiffre n’était que de 7% alors. De plus, il n’y a pas de vaccin ou de médicaments antiviraux pour traiter ce métapneumovirus pour l’instant. La crainte vient donc, comme pour le Covid, que le virus ne se répande et touche une population plus large et plus fragile.

4. Des populations à risque

Comme pour le Covid, les séniors, les personnes immunodéprimées et les jeunes enfants sont des sujets à risque. Ils sont exposés à un développement de symptômes graves qui nécessiteraient une hospitalisation en urgence.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *