Pour rappel, onze villes ont mis en place des zones à faibles émissions (ZFE) de CO2 depuis le 1er janvier 2023. Des radars ont spécialement été placés sur certains axes pour contrôler votre vignette en plus des verbalisations plus classiques par la police. Après une période de tolérance, les amendes vont commencer à tomber! Nous vous disons ici quels sont les dispositifs prévus et quels véhicules seront ciblés.
1. Qu’est-ce qu’une ZFE?
Dans le but de protéger les citadins de la pollution, les villes françaises de plus de 150 000 habitants devront mettre en place des zones à faibles émissions d’ici à 2025. Aujourd’hui, 11 villes ont déjà mis en place ce dispositif dont le Grand Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Nice, Montpellier, Strasbourg, Grenoble, Rouen, Reims et Saint-Étienne. La circulation des véhicules est réglementée en fonction de la vignette Crit’Air apposée sur votre véhicule. Par exemple, si la zone où vous vous rendez est destinée aux voitures avec une vignette 1, 2 ou 3, vous ne pourrez pas vous y rendre si votre véhicule est marqué par un 4 ou un 5. Le risque sera d’être verbalisé car ce sera considéré comme une infraction.
2. Quelles sont les infractions liées aux ZFE?
Si vous circulez avec un véhicule non autorisé ou sans vignette dans une ZFE, ou si vous ne respectez pas les règles de circulation différenciée prises par les autorités en cas de pic de pollution vous risquez de devoir payer une amende de 3ème classe soit 68€. Celle-ci sera minorée à 45€ si vous la réglez dans les 15 jours. De plus, pour les poids lourds, ce sera une contravention de 4ème classe.
3. Comment seront systématisés les contrôles?
Les villes vont essentiellement se reposer sur les radars dans les communes. Ainsi, le contrôle des voitures en ZFE sera réalisé de manière automatique par des radars bien placés capables de lire plus de 10.000 plaques d’immatriculation par semaine et de les comparer avec la base de données des vignettes Crit’Air. Si l’infraction est confirmée, elle devra être validée par un agent de police municipale avant d’être envoyée par l’ANTAI. Il y aura 43 villes au total dont l’accès sera restreint et contrôlées de manière automatique d’ici 2025.