L’acquisition d’un bien immobilier est un investissement majeur dans la vie d’un foyer. Le plus souvent, c’est même le plus important. Toutefois, cet achat s’accompagne souvent de frais d’agence et surtout de ce qu’on appelle les «frais de notaire» composés essentiellement de différents impôts à verser à l’État. Néanmoins, il existe quelques moyens de faire baisser ces frais annexes.
1. Le calcul des frais de notaire
Il est réalisé sur le prix de vente du bien. Il inclut donc le prix net vendeur mais aussi, si l’opération n’est pas réalisée en direct avec propriétaire, de frais d’agence. Toutefois, si ces frais sont très importants, entre 7 et 8% du montant de la transaction, l’acte notarié qui en découle est un document juridique faisant foi devant les tribunaux et les administrations.
2. Ne pas inclure les biens mobiliers
Souvent, le prix de vente inclus des biens mobiliers que l’acheteur souhaite conserver par la suite. Par exemple, si vous achetez un appartement meublé, il faudra réaliser une estimation précise de la valeur du mobilier et le payer séparément de la vente dudit appartement. Par exemple, le bien coûte 210.000€ et il contient 10.000€ de biens mobiliers. Vous pouvez régler les 10.000€ séparément afin de ne régler des frais de notaire que sur 200.00€ et non sur 210.000.
3. Payer les frais d’agence distinctement
Les frais d’agence sont à la charge de l’acquéreur sauf disposition contraire conclue entre les parties au contrat. Sachez que vous pouvez les dissocier du prix de vente pour que le calcul ne porte que sur le prix net vendeur.
4. Acheter un bien dans une construction neuve
De cette façon, vous bénéficierez de frais de notaire réduits. En effet, il ne représente que 3% maximum du prix de vente contre 7 à 8% dans l’ancien.
5. On peut parfois négocier les honoraires du notaire
C’est une faible partie de ce qu’on appelle «le frais de notaire» mais certaines études acceptent de revoir à la baisse leurs honoraires. Le notaire ne pourra rien faire par rapport aux taxes et aux droits de mutation.